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 le cancer bronchique

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ultima_guerria
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MessageSujet: le cancer bronchique   le cancer bronchique Icon_minitimeLun 5 Nov - 17:07

CANCERS BRONCHIQUES
Le cancer bronchique est le cancer le plus fréquent chez l’homme dans les pays développés (23000 nouveaux cas par an en France en 2000 chez l’homme et 5000 nouveaux cas chez les femmes ).
Qu’il s’agisse des formes anaplasiques à petites cellules ou des autres cancers (épidermoïdes et adénocarcinomes), le pronostic est toujours très sombre.
Pour les cancers anaplasiques , malgré une réponse initial à la chirographier et à la radiothérapie, les récidives locales et générales sont fréquentes. La survie à 5ans reste inférieur à 20%.
Pour les carcinomes épidermoïdes et les adénocarcinomes (cancers non anaplasiques à petit cellules), le seul traitement permettant une survie prolongée reste le traitement chirurgical. Encore faut-il que ce traitement soit possible, c’est-à-dire que la maladie soit localisée et qu’il n’y ait pas de métastases, que le malade soit en bon état général, avec un état respiratoire suffisant pour supporter une intervention.
En réalité, la principale mesure actuelle pour le cancer des poumons reste la prévention primaire avec l’arrêt de tout intoxication tabagique, quels que soit l’age, l’ancienneté et l’importance du tabagisme.

Étiologie:
Dans plus de 80% des cas, le tabagisme est responsable des cancers épidermoïdes ou à petit cellules; l’adénocarcinome bronchique est moins lié au tabagisme.
D’autres facteurs jouent un rôle moins important, qu’il s’agisse des pollutions ou des contacts avec certains minéraux ou métaux (amiante).

Diagnostic:
Clinique
Ce sont de petits signes cliniques qui attirent l’attention chez un fumeur de plus de 40 ans: modification d’une toux , existence d’une surinfection bronchique d’apparition récente, pneumopathies récidivantes.
D’autres signes sont tardifs: hémoptysie, douleurs thoraciques localisées, dyspnée, signes d’épanchement pleural.
Le cancer bronchique peut rester longtemps asymptomatique et être découvert lors d’un examen systématique.
Quoi qu’il en soit, toute modification de symptomatologie clinique respiratoire chez un fumeur de plus de 40 ans conduit par principe à une recherche de cancer bronchique.

Examen complémentaires
La radiographie de thorax face et profil reste l’examen de référence et montre :
- une opacité tumorale à contours plus ou moins réguliers avec des aspects variés (opacité ronde et régulière, opacité mal limitée, opacité avec un niveau liquide évoquant un abcès du poumon…);
- un éventuel retentissement ventilatoire avec une obstruction systématisée (atélectasie) ou non systématisée;
- des signes d’extension associés: épanchement pleural, épanchement péricardique, élargissement médiastinal.

Le scanner thoracique complète l’analyse obtenue par la radiographie standard . Il est surtout utile pour le bilan d’extension et d’opérabilité.

La fibroscopie bronchique est le deuxième examen de référence. Son indication est posée dès l’existence de modifications cliniques ou d’anomalies radiologiques. Il permet de voir la lésion, de diriger les biopsies lorsqu’il d’agit d’une lésion proximale (trachée, bronches souches, bronches segmentaires). Il permet enfin de faire des aspiration cytologiques.

Histologique
Ce diagnostique est obtenue généralement grâce aux biopsies réalisées lors de la fibroscopie. Il est plus rarement obtenu par des ponctions dirigées. Il existe trois grandes formes histologiques:
Les carcinomes épidermoïdes qui sont les plus fréquents
Les adénocarcinomes
Les cancers anaplasiques à petites cellules ( 20 à 30% des cas ). Ces dernières formes ont la particularité d’être très sensibles à la chimiothérapie et à la radiothérapie et d’avoir des métastases précoces.

Bilan d’extension :
État général et respiratoire du patient
L’état général du patient est très important pour le pronostic et les possibilités de traitement, en particulier chirurgical.
L’age, l’étude des antécédents respiratoires et l’évaluation des conditions de vie sont utilisés. Les épreuves fonctionnelles respiratoires sont réalisées chaque fois qu’il existe une possibilité chirurgicale. L’importance d’un syndrome obstructif lié aux antécédents de bronchite chronique et d’un syndrome restrictifs lié à une fibrose pulmonaire associé est mesurée.

Extension de la maladie
Extension thoracique. Elle est appréciée au mieux après un scanner thoracique et une fibroscopie bronchique qui précisent:
- taille et topographie de la tumeur par rapport à la trachée et aux bronches souches;
-adénopathies médiastin ales
-épanchement pleural, métastases costales , vertébrales dorsales.

Extensions extra thoracique. D’autres localisation sont recherchées:
- par la scintigraphie osseuse pour les localisations osseuses
-par une exploration hépatique (échographie);
-enfin, en fonction des signes d’appel cliniques : scanner cérébral, exploration des surrénales…

Traitement:
Cancer bronchique non à petites cellules
Chaque fois qu’elle est possible, la chirurgie est le traitement de référence.
Pour les formes inopérables. La chimiothérapie pourrait retarder la survenue de métastases dans les formes localisées mais elle modifie peu la survie.
La radiothérapie a surtout pour but de retarder la survenue de complications compressives locales.
Son gain en terme de survie n’est pas démontré .

Cancer anaplasiques à petites cellules
Dans les formes localisées, le traitement comprend généralement une association de radiothérapie t de chimiothérapie, avec une réponse initiale spectaculaire. Le taux de survie à 2ans est de l’ordre de 20 à 40%.
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