ultima_guerria Admin
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| Sujet: cancer du colon et du rectum Lun 5 Nov - 19:49 | |
| CANCER DU COLON ET DU RECTUM Ce sont les cancers les plus fréquents dans les deux sexes: prés de 50% des localisations sont situées dans le rectum. Le dépistage est actuellement difficile du fait d’une pratique du toucher rectal non communément acceptée, des faibles spécificités et sensibilité de a recherche systémique de sang dans les selles. Ces cancers présentent des risques de récidive locale et de métastases hépatiques. Le traitement chirurgical est le traitement principal de première intention, chaque fois qu’il est possible. Pour le cancer du rectum, se pose le problème de la conservation sphinctérienne. Pour le cancer du colon, du fait d’un diagnostic souvent tardif, se pose le problème d’une extension ganglionnaire augmentant le risque métastatique.
Étiologie Certains facteurs de risque sont importants mais restent rares: il peut s’agir de polyposes familiales diffuses qui imposent une colectomie totale. La recto-colite hémorragique représente également un facteur de risque important. L’existence de polypes constitue le principal facteur de risque. Le risque évolutif (passage d’un polype à un cancer infiltrant) est important si la taille du polype est supérieure à 1cm ou s’il existe une polypose multiple.
Prévention Le traitement des polypes représente une indiscutable prévention des cancers colo rectaux. Toutefois, pour réaliser le diagnostic et l’ablation de ces polypes, il est nécessaire de réaliser une coloscopie longue (ce qui est impossible à proposer à l’ensemble de la population). Une prévention par des modifications des pratiques alimentaires, en particulier par l’augmentation d’une ration riche en fibre, est actuellement en cours d’évaluation mais n’est pas définitivement prouvée . Enfin, le dépistage précoce par la recherche de sang dans les selles présente de nombreux inconvénients, avec en particulier le dépistage d’un grand nombre de faux positifs et l’existence de nombreux faux négatifs. Le dépistage par recherche de sang dans les selles a été retenu pour être expérimenté dans plusieurs départements.
Diagnostic Clinique Pour les cancers du rectum, les principaux signes fonctionnels sont l’existence de saignements , de faux besoins, d’écoulement de glaires, de tension rectale (ténesme). Le toucher rectale permet de diagnostiquer une tumeur dont on précisera sa taille et sa topographie dans la hauteur de la lésion par rapport à la marge anale, pour évaluer les possibilités de conservation sphinctérienne. Généralement, il s’agit d’une tumeur végétante , éventuellement ulcérante, infiltrante.
Pour les cancers du colon , les signes d’appels sont souvent tardifs et plus discret: troubles du transit, d’apparition récente ou existence d’une anémie (hypochrome microcytaire) liée à un saignement. Ces signes d’apparition récente peuvent conduire à la prescription d’un endoscopie.
Endoscopique et radiologique Une coloscopie totale doit être pratiquée. Elle permet de voir une tumeur, un bourgeonnement, une sténose. Elle permet de diriger la biopsie. Il s’agit le plus souvent d’un adénocarcinome. Une préparation rigoureuse est importante. L’examen est réalisé sous anesthésie générale. Enfin, si aucune endoscopie ne peut être faite , un transit baryté, en général en double contraste , permet de montrer la tumeur et une éventuelle deuxième tuméfaction dans le cadre colique. On précisera la taille de cette lésion et sa topographie.
Biologie L’augmentation du taux de marqueurs , en particulier de l’antigène carcinoembryonnaire (ACE); n’est pas constante et n’est pas spécifique. Ce taux n’a pas d’intérêt que pour l’évolution et le diagnostic ultérieur d’une rechute ou de métastases après exérèse chirurgical.
Bilan d’extension Il comprend : - la recherche de localisation multiples dans le cadre colique - la recherche de métastases hépatiques ou pulmonaires; - lors du temps opératoire et lors de l’analyse de pièce opératoire, la recherche d’une atteinte ganglionnaire associée. L’importance de l’infiltration tumorale en dehors de la musculeuse et de la séreuse conditionne largement le risque de métastases.
Pronostic Il est à la fois local, par le risque de récidive locale et général par le risque de métastases hépatiques . Ces risques dépendent de l’importance de l’infiltration de la tumeur et de l’extension ganglionnaire.
Traitement Cancer du rectum La chirurgie reste le traitement de référence. En cas de forme située à proximité de la marge anale, l’amputation abdomino-périnéal est nécessaire en cas de forme haute, on peut réaliser une résection anastomose avec conservation sphinctérienne . L’intervention peut être réalisée en coelioscopie dans le cadre d’étude. L’exérèses chirurgicale enlève tout l’espace cellulo-graisseux autours du rectum: le méso rectum
La radiothérapie a un intérêt dans les formes infiltrantes pour la prévention du risque de récidive locale . Elle ne prévient pas le risque de métastases . Elle est faites avant la chirurgie (radiothérapie préopératoire ) ou après la chirurgie (radiothérapie postopératoire )
La chimiothérapie pour la prévention des métastases est nécessaires pour les formes avec infiltration.
Cancer du colon La chirurgie reste le traitement de référence avec résection large et rétablissement de la continuité en un ou deux temps.
En cas d’envahissement ganglionnaire, une chimiothérapie adjuvante a un intérêt pour prévenir ou retarder l’apparition de métastases hépatiques . | |
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